Vingt quatre heures de la vie d’une femme
de Stefan Zweig
Mise en scène de Bernard Damien
Avec Anne-Marie Cappeliez
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Du 09/07/2003 au 31/07/2003
A 16 h 24.
La Manufacture - Scènes contemporaines
2, rue des Ecoles
84000 AVIGNON
04 90 85 12 71
Site Internet
Jamais encore je n'avais vu un visage dans lequel la passion du jeu jaillissait si bestiale dans sa nudité effrontée.
C’est l’histoire d’une vieille femme (interprétée par Anne-Marie Cappeliez) qui raconte l’histoire, à Monte-Carlo, d’un amour déchu. Après le décès de son mari, elle rencontre l’homme qui transformera son existence. Et la chrysalide tombe. A ce joueur de casino, elle donne son corps, sa tendresse et son honneur de veuve déchue à l’époque des convenances et des bonnes mœurs. Elle donne sa vie. Mais le jeune homme aux mains fines, étranges et magnifiques, continue de jouer. Inexorablement. Assise en face de lui, la femme ne voit que ses mains fébriles et impatientes sur les dés qu’il lance sur le tapis de jeu. A force de jouer, il perd. Alors, la femme s’élance vers sa perdition. Alors qu'il sort du casino et que la pluie tombe, elle le poursuit. A cet instant, tout deux ont perdu quelque chose : elle sa dignité, lui son argent. Tout deux misent gros. Elle, une renaissance, lui un renouveau. Pourtant, elle ne voulait qu’aider un jeune homme de trente ans à se sortir de l’enfer du jeu, elle ne voulait pas de cette attirance. En vingt quatre heures, ce désir se transformera en une passion dévorante qui perdurera le reste de sa vie. Cet amour fait son nid et malgré l’ingratitude de son amant, elle continuera de l’aimer.Le texte de Stefan Sweig est intemporel puisque c’est un chant d’amour. Cette femme est aimanté par cet homme énigmatique qui repart dans le pêché. Malgré ses efforts pour le ramener sur le droit chemin, ce jeune homme "aux doigts magnifiques" s’enfoncera dans l’enfer du jeu jusqu’à en perdre sa vie. Même si elle se sait en faute dans cette chambre d’hôtel inconnu, avec un homme inconnu, dans des désirs inexplorés, elle ne peut pas échapper à son destin. Elle ressemble parfois à Madame Bovary qui se sent interdite dans l’adultère. Pourtant, cette femme ne fait rien de mal puisque, après tout, elle est veuve... C'est oublier qu'aux yeux de la société de l’époque, elle ne devrait pas commettre l’irréparable : faire l’amour et en éprouver du plaisir.Ce spectacle est un petit bijou dans son écrin. Il est taillé comme un diamant, façonné par une interprète qui met en valeur ses multiples facettes. Ce récit aux multiples tiroirs est une mise en abyme de la passion amoureuse refrénée par les diktats de la société de l’époque dans laquelle les femmes devaient rester sages comme des poupées en porcelaine. A voir absolument.
Anne Laroutis
14/07/2003
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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